A quelques jours de Solidays (voir le post précédent), l’INPES prend elle aussi la parole sur le VIH avec « Tout l’histoire », via l’agence McCann Paris. Trois spots TV et trois couples (hétéro,homo, et migrants), de l’affichage et de la radio, afin d’inciter les personnes qui serait au début d’une relation (amoureuse) à ne pas arrêter le préservatif avant le dépistage du VIH. Ainsi, chez les moins de 35 ans, seuls 42,5 % des hommes et 54,6 % des femmes ayant arrêté d’utiliser le préservatif après trois mois de relation déclarent avoir fait un test de dépistage. En 2006, en France, cinq millions de tests de dépistage du VIH ont été réalisés et 6 300 personnes ont découvert leur séropositivité. Sida Info Service.
Petit coup de cœur du jour…. Créé pour l’événement, le mini site de Solidays à importer sur votre blog ou site. Pour rappel, en 9 éditions, Solidays c’est plus de 900 000 participants, 100 associations, 3000 bénévoles, 360 partenaires etc… Cette année donc, Solidays fêtera ces 10 ans et plus d’1 million de personnes rassemblées pour ce combat qui reste un des fléaux majeurs de notre époque. Sortez couverts…
Lancé depuis vendredi et pour 3 jours, le Sidaction édition 2008, vient à l’heure où j’écris de passer la barre des 4,9 millions d’euros de don (5,9 millions en 2007). Durant ces trois jours de collecte, 11 chaînes de télévision (TF1, les chaînes de France Télévisions, Arte, M6, W9, LCI, Europe 1, RTL) et cinq radios (RTL et les stations de Radio-France) se mobilisent pour informer et sensibiliser le public au VIH/SIDA et plus de 4.500 bénévoles, assurent 350 animations partout en France. Présidé par Pierre Bergé (directeur de Têtu) et Line Renaud, le Sidaction a choisi cette année le thème de « l’égalité des chances » pour la prévention et l’accès aux soins de l’ensemble des populations touchées, y compris entre les pays du Nord et ceux du Sud, mais aussi au niveau de la recherche. Les fonds collectés étant redistribués à raison de 50% à la recherche et 50% à des programmes de prévention et d’aide aux malades, en France et dans 29 pays en développement. Concernant le sida et la communication, le Sidaction n’est que la partie réellement visible proposée au grand public, et à la télévision. Mais sur le terrain, les acteurs de la lutte contre le sida tels que Sida Info Service, Solidarité Sida, ou encore Aides ne faiblissent pas et proposent des campagnes de communication de plus en plus qualitatives. J’en profite donc pour vous proposer le dernier spot télé (Sidaction) qui n’a certes pas fait l’unanimité mais qui, à mon goût, suscite une réelle prise de conscience et évite toute stigmatisation, notamment de la population homosexuelle (une typologie du sida en France et dans le monde ici). J’en profite aussi pour vous proposer une des affiches de la dernières campagnes d’Aides, qui a eu un formidable impact grâce à son concept et à son casting remarquable par sa diversité. J’en profite enfin pour noter le spot de l’INPES (mais oui l’Etat s’engagerait…) et sa campagne de Free hugs, là aussi remarquable par l’élan qu’elle a su susciter.
// Je sais. Vendre de la pâte à tartiner aux enfants c'est moche. Assurer à mère-grand que son linge va être encore plus propre c'est pas beau non plus. Convaincre Papa que sa voiture va le rendre plus fort c'est encore pire. C'est donc non sans un intérêt certain que j'ai décidé de vous proposer ce blog sur la communication non-profit. Celle qui ne s'inscrit pas dans une logique marchande. Celle qui nous sollicite (encore et toujours) pour "la bonne cause". Celle qui nous interroge et incite à agir sur le developpement des populations pauvres, les minorités discriminées, le developpement durable, les changements sociétaux... Toutes ces questions, ces prises de consciences, ces stratégies, mêlées, croisées d'associations, d'entreprises, d'organisations publiques ou de toutes autres structures ayant pour objet ou qui souhaitent investir la solidarité, la culture, la santé seront donc à votre disposition etc... // Je sais -bis-. Vous allez me dire que les entreprises y trouvent leur compte. Personne ne dit le contraire. Mais l'essentiel est peut-être et puisque l'on s'y attache toujours... aux effets.